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          Voici, avec un peu de retard, les images que j'ai prises hier à l'occasion d'une éclaircie... Il faut faire vite pour les saisir ! Je disais que les feuilles n'avaient même pas le temps de rougir tant elles tombaient vite à cause des différentes tempêtes qui les font voler avec vigueur ; mais hier, une belle éclaircie m'a permis de voir du rouge aux dernières feuilles du cerisier. Avec le ciel bleu derrière, la haie bien verte devant, c'était du plus bel effet, sauf que même en allant chercher mon meilleur appareil et en esquissant quelques retouches, la photo n'arrive pas à évoquer la luminosité que j'ai perçue.

     

    Éclaircie


         De même vers la rue les érables-sycomores scintillaient au soleil et le résultat semble plus proche de la réalité.

     

    Éclaircie


            En-dessous le rosier avait fleuri et formait un magnifique ensemble de couleurs avec le tuya, la pelouse, et les feuilles mortes derrière ; mais là de nouveau mes photos ne me satisfont pas...

     

    Éclaircie

     

    Éclaircie


            Ce qui me plaît le plus dans cette photo, c'est le "petit nez" du rocher en bas à gauche du rosier. Comme quoi voir est une chose, faire une photo en est une autre : car en prenant la photo je n'y avais pas du tout pris garde.

     

            Aujourd'hui par contre, cette pauvre rose me fait de la peine, complètement basculée sur le côté par la violence du vent. Les feuilles ont bien du mal à se maintenir car les bourrasques frôlent les 100 km/h. Ce type de temps me rappelle toujours un poème allemand que j'ai eu à lire quand j'étais jeune, et dont je n'ai retenu que ceci :

     

    FIN DU MONDE

    "Les chapeaux s'envolent (...)
    C'est la tempête (...)
    La plupart des gens sont enrhumés".


           Cette vision de la tempête dramatisée en "fin du monde" et pourtant évoquée de façon très schématique me paraît toujours du plus haut comique ! Pourtant actuellement il faut bien avouer que pour certaines personnes ce n'est pas  comique du tout... L'auteur de ce poème est Jacob von Hoddis, pseudonyme de Hans Davidsohn (1887-1942) dont on trouve le texte allemand traduit en anglais sur wikipedia ici, et ici 2 traductions françaises dont chacune présente un aspect du texte original tout en s'en éloignant ensuite pour les besoins de la rime...

     

    Digue brisée-Winterstein-1661
    "Digue brisée", gravure de H-M Winterstein datant de 1661 et trouvée sur Wikipedia.

     

     

     

     


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    Éternel retour

     

     

    Chaque jour, il revient

    Inlassablement

    Nous nourrir

    Nous éclairer

    Nous réchauffer ...

     

     

     


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          Après plusieurs jours de balades dans les espaces publics, nous sommes retournées au bois, Indya et moi, à la faveur d'une éclaircie.

          Celle-ci, bien lumineuse toute la matinée, fut coupée par une averse soudaine et très drue le temps de notre déplacement en voiture, mais heureusement le nuage menaçant s'éloigna dès notre arrivée, laissant chatoyer l'ébauche d'un arc-en-ciel.

          Ainsi nous trouvâmes le bois mouillé mais du côté où nous étions ce n'était pas un problème, le sol étant plutôt pierreux et la végétation basse, à flanc de coteau.

     

    Après la pluie


          Vous ne verrez pas Indya car elle en a profité pour folâtrer, revenant au triple galop lorsque je l'appelais. Et pour moi ces chemins étroits et un peu malaisés m'ont permis d'aller doucement et prudemment, sans trop tirer sur mes membres fatigués.

           Une fois arrivées en bas du coteau, nous trouvâmes le ruisseau du Bénitier, qui depuis longtemps est tari et dans lequel poussent abondamment toutes sortes de végétations. Indya s'est bien amusée à fouiller l'entrée des terriers qui garnissaient ses bords.

     

    Après la pluie


         Moi j'ai bien aimé le petit bouleau qui le surplombait, mais hélas vers 16h tout cela était déjà bien terne.

     

    Après la pluie


          Au bout du chemin, à côté du pont enjambant le ruisseau devenu broussaille, trônait ce panneau vantant cette région plutôt sauvage et déserte, mais où paraît-il poussent au printemps de véritables orchidées (voir ici l'article de la Nouvelle République)...

    (Vous pouvez agrandir les photos et notamment celle-ci pour mieux lire -
    pour revenir au site cliquez sur la flèche de retour en haut à gauche )

     

     Après la pluie

     

     


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          Hier soir la lune, que j'ai aperçue en fermant mes volets toute ronde et souriante sur le ciel encore bleu, s'est empressée de se sauver derrière le mur du voisin dès que j'ai apporté mon appareil photo !

          Décidément tout le monde réagit de la même façon à l'arrivée du photographe. Les oiseaux s'envolent systématiquement lorsqu'approche mon objectif, le soleil se cache lorsque je pense saisir une belle lumière, les biches détalent lorsque je les rencontre en plein champ...

           Ce sont les petits potins d'un monde paisible, où loin des médias et des horreurs lointaines on savoure l'instant avec des yeux d'enfant.

     

     

    Coquine

    Regardez un peu cet air innocent...

     

     

     


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             Un peu sonnée par une nouvelle balade à travers champs hier où j'avais été fouettée par un vent glacé, j'ai décidé ce soir de retourner vers le bois voisin - juste dix minutes de voiture - afin d'y trouver protection et aussi un peu plus de vie.

     

    Le charme des bois


             Quel bonheur en sortant de mon véhicule ! Quelle paix, quelle douceur ! La bonne odeur de gland dégagée par les nombreux petits chênes me revigora aussitôt. Je bénis le bois, "inspirant, respirant, nourrissant" et humai cette fraîcheur avec délices.


     Le charme des bois


           Ma fidèle Indya ne demanda pas son reste pour filer à toutes pattes à travers les sous-bois, m'invitant gentiment à la suivre...

    Le charme des bois


               Ce que je fis de mon mieux, prenant mes bâtons à deux mains pour mieux marcher, tout en admirant les jeux du soleil déclinant à travers les branchages dorés.

     

    Le charme des bois


           Ce bois, peu fréquenté, jouxte un terrain où paissent des chevaux, et l'on peut voir au sol combien leurs propriétaires ont pu profiter de ses généreuses frondaisons.

     

    Le charme des bois


            Après une large boucle empruntant des sentiers de plus en plus étroits, nous voici arpentant une voie moins abritée où je m'extasie sur les lumières mordorées qui m'apparaissent.

     

    Le charme des bois
     

             Un arbre seul se dresse au milieu des plus jeunes. C'est souvent le fait, par ici, de coupes organisées par les Eaux et Forêts pour régénérer le sous-bois tout en conservant quelques géants en pleine santé.

              En face sur ma gauche, de jolies couleurs.

    Le charme des bois

         
                Sans Indya, je n'aurais certainement pas rencontré toutes ces beautés.

     

     


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