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Par Mâyâlîlâ le 9 Février 2024 à 21:53
Par ces temps pluvieux, l'idée m'est venue de fuir la grisaille urbaine et la monotonie des champs gorgés d'eau pour retourner dans les bois, en cherchant l'endroit où les bûcherons n'auront pas transformé les allées en pistes boueuses. Hier, la promenade fut jolie mais les accès atroces pour mes amortisseurs et ma carrosserie tant je rencontrai de trous évidemment remplis d'eau.
Aujourd'hui l'accès fut plus aisé, et comme la veille, nous rencontrâmes de si jolies couleurs que cette fois je n'oubliai pas mon smartphone pour les photographier. En effet, la douceur du temps fait pousser de la mousse verdoyante qui, se conjuguant au brun des feuilles tombées et au gris des écorces des arbres, offre un ensemble des plus chaleureux.
J'ai même trouvé une jeune pousse de houx, sur un tas de branchettes cassées.
Mais aussi une pauvre branche de chêne arrachée et portée par des bras charitables.
Indya était comme toujours très heureuse de caracoler devant moi.
Au point même de me faire un sourire pour la photo !
À notre retour, le soleil caché sous des pans de pluie a lancé des rayons dorés sur l'horizon, si bien que soudain apparut une ébauche d'arc-en-ciel, phénomène exceptionnel en février.
Heureusement que j'étais chez moi et pus aller récupérer mon Panasonic, car le téléphone n'avait rien saisi du tout.
En agrandissant l'image vous pouvez voir les dorures qui ornent les hautes branches du cerisier et le sommet de la cheminée voisine - tandis que le tilleul du fond apparaît comme un vrai joyau.
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Par Mâyâlîlâ le 25 Janvier 2024 à 19:44
Le soleil, en cette fin janvier, recommence à monter, et quand on a la chance d'avoir un ciel bleu et une température de 15°, quel réconfort après deux semaines vraiment glaciales !
Indya et moi nous ne sommes pas allées bien loin, car je veille à ne pas marcher sur des chemins boueux comme en plein champ et à rester à la lumière donc pas dans les bois.
Je me suis souvenue d'un espace vert dans notre ville (Issoudun) où je n'avais encore jamais conduit Indya, en bordure du lycée dans le secteur sportif de la ville, entre piscine et gymnases et me suis dirigée en voiture avec ma protégée vers cet endroit. Cependant ce "Parc" offrait le risque de ne pas être désert, étant jalonné de points de culture physique, de circuits pour roller ou de terrains de basket, et en effet il s'y trouvait quelques personnes que la vue d'un chien en liberté aurait pu gêner.
Quelle surprise alors quand j'ai découvert que sur notre droite, c'est-à-dire entre le lycée et le cimetière, s'étendait un immense espace vert entièrement entretenu et propre jusqu'à la zone commerciale ! Cet espace que je croyais depuis longtemps interdit au public, nous ouvrait là ses bras pour ainsi dire. Avec une sorte de bassin en son centre, il permit à Indya de dévaler des pentes et de les remonter comme une petite folle, ce qui lui fit le plus grand bien.
C'est au retour seulement que je découvris que ce vallon était le point d'arrivée d'un écoulement d'eaux usées, où celles-ci se perdaient dans la terre.
J'avais mon téléphone. J'ai filmé Indya en train de courir, mais comme il est difficile de poster ici des vidéos, j'en ai juste tiré une saisie d'écran. Et le reste sont des photos prises posément.
Voici d'abord le parc en question, qui débute derrière le parking du Lycée.
Sur ma gauche voici la caserne des pompiers
Et Indya se reposant après avoir folâtré
Sur mon extrême droite c'est l'arrière du cimetière
Et moins à droite ce sont les bâtiments du lycéeEt voici donc Indya qui s'en donne à cœur-joie !
Elle fait ce que je voudrais faire, si j'avais encore ma jeunesse ... ¹
¹Cf Apollinaire, le Bestiaire - Le dromadaire :
« Il fit ce que je voudrais faire
Si j'avais quatre dromadaires ! »
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Par Mâyâlîlâ le 13 Janvier 2024 à 15:00
Pas de neige chez nous. Mais un froid vif qui sous la grisaille offre une belle couche de givre.
Heureusement hier le soleil a percé et j'en ai profité pour remmener Indya vers le petit bois voisin, celui qui couvre un coteau bien pentu vers le lit toujours à sec (mais qui n'a jamais été curé !) du ruisseau "Bénitier". Les petits chemins, créés à l'origine pour le vélo-cross, sont secs et rocailleux, tandis qu'en bas, l'allée qui longe l'ancien ruisseau présente des passages un peu embourbés mais que l'on peut aisément contourner lorsque la terre est gelée.
J'ai pu ainsi lâcher ma coquine sans rencontrer personne, et marcher tranquillement en prenant quelques photos.
Arrivées en bas, nous trouvons une zone où le soleil n'accède plus et qui reste bien gelée.
C'est du versant ensoleillé que dévalent les chemins autrefois prisés des cyclistes.J'ai besoin de tels paysages vallonnés pour me rappeler ma belle forêt natale (Fontainebleau).
Arrivées au bout nous remontons sur notre droite, juste à temps pour ne pas croiser une dame avec un petit bichon en laisse et un enfant sur une voiture électrique. Là le chemin remonte doucement jusqu'à notre voiture.
Le froid vif est tellement agréable avec le soleil ! Hélas, ce n'est pas toujours le cas. Aujourd'hui il fait tout gris.
La première photo est d'aujourd'hui et rien n'a changé depuis ce matin : le temps semble immobilisé, figé dans une torpeur d'hibernation où partir en promenade n'a rien d'alléchant...
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Par Mâyâlîlâ le 12 Décembre 2023 à 15:27
Impossible de retourner dans le petit bois voisin, avec les pluies constantes dont nous sommes gratifiés depuis si longtemps ! Indya qui a tendance à se salir facilement reviendrait toute crottée, et moi je glisserais dans la gadoue. Quant aux promenades dans le quartier, toutes les zones gazonnées sont devenues spongieuses à leur tour et sur le macadam, impossible de lâcher la chienne et impossible pour moi de me soutenir avec mon bâton pour marcher ! En effet je ne trouve pas pratiques les cannes sur lesquelles il faut s'appuyer et utilise couramment un alpenstock à bout ferré acheté dans une région montagneuse.
Dimanche, malgré la bonne pluie encore, je me suis décidée à remonter dans la voiture avec ma protégée et à retourner jusqu'à la forêt située à une dizaine de kilomètres, m'étant équipée de tout mon matériel pour la marche nordique : je bénis maintenant de m'y être consacrée un moment car outre les bâtons, j'ai aussi une veste de randonnée super couvrante, des gants fins adaptés, un bandeau pour les oreilles et d'excellentes baskets spéciales qui accrochent et sont imperméables.
Cette forêt, que je méprisais à mon arrivée pour ses allées aménagées comme des pistes africaines avec des fossés de part et d'autre et l'absence de petits chemins de promenade, j'en apprécie aujourd'hui l'aspect accueillant en hiver. Ainsi je peux marcher tranquille et laisser courir Indya qui ne risque pas de trop se salir.Les petits chemins (qui sont généralement rectilignes et délimitent les portions de forêt) sont à éviter absolument entre décembre et avril, vu les marécages dont ils sont parsemés.
J'ai essayé de me prendre avec Indya, mais là c'est vraiment difficile. D'ailleurs le smartphone a fini par m'échapper des mains et tomber sur les cailloux, ce qui a légèrement griffé le verre trempé dont il est heureusement protégé.
Elle est partie très loin pendant que je traînassais, et revenue au triple galop dès que je l'ai appelée !
Et finalement elle arrive bien avant moi à la voiture garée non loin de la route, mais heureusement elle est sage et m'attend sur place.
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Par Mâyâlîlâ le 9 Décembre 2023 à 18:45
Ça fait plaisir de se lever le matin, et de trouver ses petits oiseaux en train de se faire des bisous...
On ne les avais pas laissés dans cette position, un petit elfe (le vent ?) les a rapprochés dans la nuit.
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