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Impossible de retourner dans le petit bois voisin, avec les pluies constantes dont nous sommes gratifiés depuis si longtemps ! Indya qui a tendance à se salir facilement reviendrait toute crottée, et moi je glisserais dans la gadoue. Quant aux promenades dans le quartier, toutes les zones gazonnées sont devenues spongieuses à leur tour et sur le macadam, impossible de lâcher la chienne et impossible pour moi de me soutenir avec mon bâton pour marcher ! En effet je ne trouve pas pratiques les cannes sur lesquelles il faut s'appuyer et utilise couramment un alpenstock à bout ferré acheté dans une région montagneuse.
Dimanche, malgré la bonne pluie encore, je me suis décidée à remonter dans la voiture avec ma protégée et à retourner jusqu'à la forêt située à une dizaine de kilomètres, m'étant équipée de tout mon matériel pour la marche nordique : je bénis maintenant de m'y être consacrée un moment car outre les bâtons, j'ai aussi une veste de randonnée super couvrante, des gants fins adaptés, un bandeau pour les oreilles et d'excellentes baskets spéciales qui accrochent et sont imperméables.
Cette forêt, que je méprisais à mon arrivée pour ses allées aménagées comme des pistes africaines avec des fossés de part et d'autre et l'absence de petits chemins de promenade, j'en apprécie aujourd'hui l'aspect accueillant en hiver. Ainsi je peux marcher tranquille et laisser courir Indya qui ne risque pas de trop se salir.Les petits chemins (qui sont généralement rectilignes et délimitent les portions de forêt) sont à éviter absolument entre décembre et avril, vu les marécages dont ils sont parsemés.
J'ai essayé de me prendre avec Indya, mais là c'est vraiment difficile. D'ailleurs le smartphone a fini par m'échapper des mains et tomber sur les cailloux, ce qui a légèrement griffé le verre trempé dont il est heureusement protégé.
Elle est partie très loin pendant que je traînassais, et revenue au triple galop dès que je l'ai appelée !
Et finalement elle arrive bien avant moi à la voiture garée non loin de la route, mais heureusement elle est sage et m'attend sur place.
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Ça fait plaisir de se lever le matin, et de trouver ses petits oiseaux en train de se faire des bisous...
On ne les avais pas laissés dans cette position, un petit elfe (le vent ?) les a rapprochés dans la nuit.
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Alors que j'évoquais Julie Ann dans l'article précédent, l'une d'entre vous a envisagé de chercher un de ses livres. Mais elle n'écrit pas ; elle parle. Comme Jésus, si j'ose dire, elle préfère exprimer directement ce qu'elle a à nous dire et nous le communiquer avec toute l'émotion présente en arrière-plan, plutôt que de passer par la froideur de l'écrit et toute la batterie commerciale du monde de l'édition.
Elle s'est fait connaître par des séminaires enregistrés sur youtube, puis désormais, outre les nombreux interviews que l'on retrouve sur cette même application, elle publie elle-même à l'intention de ceux qui la connaissent des enregistrements en direct de ses pensées et ressentis : voici sa propre chaîne. Elle a aussi un site, "Just be love", où elle propose des rencontres et des accompagnements individuels.
Lorsqu'on l'a invitée à participer à un voyage en Égypte le 13 novembre, elle s'est réjouie à l'idée de plonger à la source de profondes aspirations mystiques sans savoir le drame qui allait se jouer en Palestine. Elle indiquait seulement qu'elle enverrait des publications régulières sur sa page facebook, "s'éveiller maintenant".
C'est ainsi que le 15 novembre, arrivée au Caire, elle a ressenti une vive émotion qui, allant jusqu'aux larmes, l'a poussée à s'enregistrer, en pleine nuit, dans une vidéo de 9'28 dont le condensé est rédigé comme suit :
« Moment de vulnérabilité après la première journée au Caire »« L’Amour qui dit oui à tout ce qui doit être rencontré, à tout ce qui doit se conscientiser.Tant qu’il y a en ce monde expérimenté une parcelle d’inconscient, de contraction, de lutte, de densité, d’adversité, de guerre, alors nous le ressentons tous car nous ne sommes pas séparés.L’appel de la Lumière est de conscientiser que nous sommes tous reliés, qu’on est appelé à s’élever ensemble, s’unir, se réunir, se protéger les uns les autres, s’aimer, se rappeler à la grandeur que l’on est, à la douceur infinie que l’on est, à cesser toute cette dureté déployée, tous ces mécanismes pour se protéger à partir d’une individualité qui se sent constamment menacée et qui entretiennent la guerre, la division, la haine.Certains ont soulevé le fait qu’on était en Égypte et que des bombardements se déroulaient pas très loin. Mais peu importe où l’on se trouve dans le monde, nous en sommes tous affectés. Nous ne pouvons accepter l’inacceptable, et la perfection du grand plan à l’œuvre (malgré les apparences) c’est de nous le faire conscientiser et nous rappeler au déploiement des hautes qualités que sont entre autres, la bienveillance, la compassion, la générosité, la douceur, la sensibilité, la finesse, la disponibilité, la capacité infinie d’Aimer, afin de nous vivre en tant qu’Être d’Unité, l’Être d’Amour que Nous Sommes dans sa totalité. »
Julie Ann, 15 novembre 2023.Vous pouvez écouter la vidéo complète en cliquant sur cette image :
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Le désert, lieu privilégié pour plonger en soi-même et découvrir la Source qui y jaillit... Antoine de Saint-Exupéry en parle si bien, Charles de Foucauld s'y est retiré, et c'est là dit-on que Jésus trouva la force d'entamer sa mission.
Je cite aujourd'hui Julie Ann, cette québécoise au cœur débordant d'amour qui nous invite à la suivre vers l'accomplissement suprême. En voyage à travers l’Égypte, voici le texte qu'elle publiait récemment sur facebook, accompagné d'une photo dont elle est sans doute l'auteur :
« Le désert révèle le SilenceEt le Silence soulève le désertUn désert vivant et vibrantFort et embrasantRappelant la force inépuisable de la VieDans ce souffle divin nous appelant à observer l’infiniUn désert embrassant toute illusion de séparationUnifiant tout horizonRappelant à l’unique MaintenantCe Maintenant transcendant le tempsoù tout peut être vu et vécusans que rien ne soit à juger ou à rejeterCe contenant observant toutes émotions, toutes sensations, toutes perceptions, toutes pensées, toutes idées pour les laisser s’exprimer et les laisser traverserLe désert invite au dépouillementCelui de devoir se dépouiller en premierCar lorsque vous observezIl n’y a que la Vie elle-même qui ne fait que pulserDans le fait de pouvoir se déposerDe ne plus se tendre vers une réalité désiréeLa conscience peut se reposer de toute notion enregistréeAlors peut être simplement constaté toute la beauté déployée dans son entièreté sans être diviséePour nous rappeler à la pure Lumière d’Unité que l’On Est »
Julie Ann
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Hier soir, la couleur du ciel à l'opposé du soleil couchant m'a émerveillée, avec la petite lune en premier quartier qui trônait dessus. Il s'agissait d'un rose très chaud, enluminant les dernières feuilles jaunes encore pendues aux arbres vis-à-vis.Je suis allée chercher mon meilleur appareil, mais il m'a encore rendu des photos refroidies d'où le rose même semblait disparu, et beaucoup plus foncées que l'original. Décidément, que la photo est décevante ! Mais je sais parfaitement que si j'en connaissais un peu la pratique (hélas, il n'y a plus de club photo ici et quand j'ai demandé récemment à participer à un stage, on m'a répondu qu'il avait été supprimé), je pourrais régler moi-même cet appareil pour en obtenir peut-être un résultat meilleur. J'ai essayé d'ajouter de la chaleur sur l'appareil, mais sans trouver de différence notable.
Heureusement qu'il y a la possibilité de retoucher les clichés une fois enregistrés ! Cela m'a permis enfin de revenir un peu à l'impression d'origine.
Comme le disait Durgalola, quel bonheur de retrouver un peu de soleil après tant d'humidité ! La nature est radicalement changée et si belle !
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