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    Rêve

     

     

    La lune s'ouvre à l'infini

    S'oubliant elle-même

    Traversée par le ciel

     

    Que mon cœur s'ouvre ainsi

    Au Silence infini

    Transparent à soi-même

     

     

     

     


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    Dans la Roseraie où tout brille de mille feux

    Dort le Bien-Aimé bercé de chants d’oiseaux.

     

    La lumière ruisselante qui descend des montagnes

    Est l’éclat sans pareil de Ses Yeux.

     

    Les arbres ondulants du verger verdoyant

    Sont les arceaux de ses sourcils.

     

    J’ai vu de si belles choses dans la Roseraie,

    La Roseraie où dort le Bien-Aimé,

    Que je ne saurais les rappeler.

     

    Les oiseaux d’or y chantent d’allégresse,

    Des sources vives jaillissent en flots d’argent,

     

    Et l’ombre douce des rameaux fleurissants

    Me berce à son côté,

    Inondée de soleil.

     

    C’est son Souffle précieux

    Qui fait tout palpiter,

    Qui fait tout apparaître,

    Qui fait tout scintiller.

     

    Dans cette Roseraie

    Toujours

    Je souhaite demeurer.

     

     

     

     


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          Il paraît que sur l'Indre il est tombé des grêlons énormes... Par chance, pas chez nous, qui sommes à la frontière du Cher et avons bénéficié sans doute de cet amoindrissement de la violence des précipitations.

        Par contre, quel son et lumière ! Un orage de nuit, quand on est bien à l'abri, cela vaut d'être vu... Par le passé j'en ai vécu deux en camping où, je l'avoue, j'ai été totalement paniquée, réveillée en pleine nuit sous une petite canadienne qui n'était plus étanche et cherchant désespérément refuge dans une bergerie vide en Périgord puis dans une étable parmi les vaches en Bretagne, sous les éclairs fulgurants et les trombes d'eau !

          Cette nuit je me sentais en sécurité pour m'ébahir de ce grondement continu d'un tonnerre sourd et ininterrompu, et sursauter des clignotements du ciel qui oscillait en permanence entre le noir et le blanc violacé, sans le moindre éclair visible, comme si au sein même des nuages énormes quelqu'un s'amusait à allumer et éteindre la lumière sans arrêt. Une sorte de faux contact perpétuel... qui parfois agressait de manière aveuglante, mais jamais en un point précis, toujours dans une portion énorme du ciel.

         Là-dessus, de violentes bourrasques couchaient les arbres échevelés, et le déferlement subit de trombes d'eau ajouta au romantisme du tableau... "Levez-vous vite, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie !" (Châteaubriand). Cela me rappela un autre orage, vécu bien à l'abri aussi par une fin d'après-midi d'août à Bayreuth en 1969, entre le 2e et le 3e acte d'un opéra de Wagner : ce jour-là j'avais cru mieux comprendre l'inspiration de ce musicien dans l'Or du Rhin ou au début de La Walkyrie... C'étaient déjà des orages plus sombres, plus lourds et plus impressionnants que ceux que j'avais connu en France jusque là.

          Ainsi je ne cesserai jamais de m'émerveiller, parce que somme toute rien n'est jamais pareil et qu'à chaque fois il me semble découvrir les choses pour la première fois.

     

     


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                Restons dans le ciel, puisqu'il s'y produit actuellement des merveilles !

              Mais, comme à l'occasion de bien des Pleines Lunes, celui-ci se voila de nuées orageuses (sans pluie pour nous hélas...), et lorsque je m'éveillai ce matin vers 5h, je ne vis que du gris. Pire : le jour commençait déjà à s'éclaircir !

            Alors, je ne vous dis pas le concert d'oiseaux qui ne tarda pas à se faire entendre. D'abord les merles, qui discutent entre eux, cela ne fait aucun doute : on entend les inflexions de leurs sifflets, leurs expressions sans cesse différentes ; ils se répondent, et c'est à celui qui trouvera la formule la plus étonnante, la plus originale. Puis apparaît la ritournelle du pinson, qui ne la sait pas encore très bien et s'applique, d'arrache-pied, à la répéter, de mieux en mieux, jusqu'au sans-faute... Et puis je me suis rendormie.

          Oui, l'éclipse de lune, je l'avais déjà photographiée par le passé, quand j'étais plus jeune et plus vaillante, mais hélas moins bien équipée sur le plan photographique. C'était dans la nuit du 28 septembre 2015. Il faisait doux, j'étais sortie vers les 3h du matin, et j'avais posé mon petit appareil sur un escabeau. Durant près d'une heure et demie, j'ai suivi l'effacement progressif du disque lunaire à partir du haut (ici mes photos ne sont pas très zoomées), jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une petite étincelle en bas ; et dès qu'il n'y eut plus assez de lumière lunaire visible, apparut son ombre brune au-dessus.

          Je croyais les avoir mieux réussies, car j'étais très fière à l'époque de mon résultat, mais évidement elles sont en réalité très bougées (si vous les agrandissez, vous verrez que j'ai un peu retouché la dernière en gommant les bavures du pourtour).

     

    L'éclipse de lune du 28 sept 2015

     

    L'éclipse de lune du 28 sept 2015

     

    L'éclipse de lune du 28 sept 2015

     

    L'éclipse de lune du 28 sept 2015

     

          J'y ajoute une photo prise au même moment du ciel étoilé à travers les feuillages, qui n'est pas mal réussie : on y aperçoit la constellation d'Orion qui commence à apparaître à cette saison (il faut agrandir pour la découvrir en bas de l'image).

     

    Le ciel du 28 septembre 2015 vers 4h du matin.

     

             Et vous, avez-vous pu apercevoir cette éclipse ? Et l'avez-vous photographiée ?

     

     

     


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              Chaque jour nous apporte son lot de merveilles : merveilles de la nature qui nous environne, splendeurs du printemps et de ses journées ensoleillées, miracle de la vie jusque dans les toutes petites  bêtes et dans l'intelligence des plantes et des animaux ; miracle des rencontres et de la découverte d'autrui, de ses qualités de cœur ou d'âme, lectures qui réconfortent ou élèvent...

        Mais si nous levons nos yeux vers le ciel et nous laissons guider vers l'infini qui dépasse notre perception, que de splendeurs inexplicables, fabuleuses encore ! Comment ces astres peuvent-ils former des images, tracer des formes dans l'espace, et comment, si nous les grossissons énormément, pouvons-nous découvrir au-delà d'eux de nouvelles apparitions stupéfiantes ?

           Je ne résiste pas à la tentation de vous montrer cette photographie publiée sur facebook par "ISS83",  communauté gérée par un passionné qui confie n'avoir rien à voir avec la station spatiale mais qui comme Thomas Pesquet partage des images de l'espace.

              J'y ajoute le commentaire joint, qui lui aussi ajoute à mon émerveillement :


    « La nébuleuse de l'Œil de Chat (NGC 6543) est une nébuleuse planétaire* située dans la constellation du Dragon, dont l'âge est estimé à 1.000 ans.

    Elle fut découverte par l'astronome William Herschel le 15 février 1786. »

    En 1786 !!! 

     

    Nébuleuse Oeil de Chat

     

     

         Une nébuleuse planétaire se présente comme un disque coloré que l'on confondit d'abord avec une planète, mais qui en fait n'a rien à voir avec une planète, n'étant qu'un amas de gaz résultant de l'explosion d'une étoile en fin de vie.

     

     


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