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              Merveilleux feu, qui nous montre que seul on ne peut rien faire sur cette terre... Une bûche a besoin pour flamber d'une autre bûche, ou au moins d'une brindille, puis d'une branchette. Ainsi la vie se transmet par la communication, elle circule.

            Par le feu, nous voyons qu'elle est chaleur, et par la consomption du bois puis sa fusion en cendre nous comprenons qu'elle est amour, et que c'est par l'effacement du matériel que celui-ci s'impose, apportant par la chaleur expansée un bien-être impalpable.

                De même, nous avons besoin d'autrui (d'un autre être vivant, même s'il ne s'agit que d'un animal, d'une plante ou même d'un paysage terrestre) pour nous sentir vivants, et c'est par la rencontre et par l'amour que la vie se transmet ; l'amour ressenti par-delà le matériel entraîne notre dissolution dans la Joie commune ineffable.

     

     

     


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            Vague de froid de plus en plus intense.

            Pour le jour de l'Immaculée Conception apparaît comme de bien entendu une magnifique pleine lune, immaculée sur le ciel mauve du soir.

    (la Pleine Lune était datée d'aujourd'hui mais mes photos ont été prises hier soir).

     

    Lever de lune

     

    Lever de lune

     

          Sur ma gauche mon lilas blanc portait encore ses feuilles d'or.

     

    Lilas d'automne

     

            Mais nous, soucieuses comme tous les petits français d'éviter des coupures de courant au mois de février, nous économisons notre électricité et arrêtons nos radiateurs le plus possible.

            Heureusement qu'il y a une petite cheminée ! Si petite hélas qu'elle me crée un travail fou, à la nettoyer et à la rallumer chaque jour ; mais on n'a rien sans effort, et quelle douce chaleur...

     

    Cheminée

     

     

           Dehors, lune brille de mille feux parmi les étoiles.

     

    Pleine Lune

     

     

     


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          Réveillée de bonne heure par la télévision du voisin qui se croyait sans doute seul dans l'hôtel, je décide d'attendre un peu avant de me préparer pour repartir. Et quel plaisir lorsque vers 8h30 j'ouvre les volets donnant sur la rue ! Un soleil radieux sur un ciel bleu immaculé ! Il est vrai que le climat de là-bas est assez exceptionnel (raison pour laquelle mes hôtes, venus du Liban, souhaitaient s'y rendre au plus tôt)...

         De plus, le petit balcon bordé d'arbres et ouvrant vers l'est me rappelait vivement la maison de mon enfance, à Fontainebleau, où de semblables balcons (mais au premier étage) laissaient voir de semblables feuillages (d'arbres plus petits). Eh oui, pour ceux qui ont aimé Lytta Basset et son "Au-delà qui nous fait signe", je ne cessais depuis quelque temps de sentir mes parents à mes côtés, pour me soutenir et me rassurer. 

     

    Voyage express à Perpignan (2e partie-fin)

     

       Ce fut vers 10h que je quittai les lieux, contente de retrouver ma voiture en face et surtout, de constater cette fois encore que les automobilistes locaux étaient vraiment calmes, et patients lorsque je manœuvrais ou me trompais de chemin. Était-ce parce que nous étions en hiver et hors de toute période d'affluence ?

         En effet, avec un GPS de nouveau muet, je ne manquai pas de me tromper de voie et de me trouver sur la mauvaise route, car je suivais uniquement le dessin du GPS et ignorais totalement quels panneaux suivre. Je m'arrêtai donc dès que possible, éblouie par la vision magique du mont Canigou enneigé en plein soleil. Le prendre en photo, c'était ma priorité. Et ensuite seulement, trifouiller mon Waze et ses paramètres pour qu'il retrouve du son.

     

    Voyage express à Perpignan (2e partie-fin)

     

           Rien que cela valait le déplacement ! Oh, j'aurais bien fait d'autres détours mais on m'attendait anxieusement pour le soir même alors je me contentai de ce cadeau.

           Ayant enfin réussi à faire parler la dame, je me lançai dans un nouveau périple en périphérie de Perpignan pour récupérer la direction que je cherchais, et tombai de nouveau en admiration devant le Canigou, au point de bifurquer une nouvelle fois sur le bas côté afin de le saisir à nouveau.

     

    Voyage express à Perpignan (2e partie-fin)

     

          Ensuite, quittant cette fois les lieux avec une dernière vue sur l'eau bleue de l'étang de Leucate étincelant à la lumière, je me lançai sur une autoroute A9 moins chargée que la veille en direction de l'A75. Peu à peu le ciel se couvrait. Passé Clermont l'Hérault, je commençai à grimper et me retrouvai sur les plateaux des Causses avec un ciel couvert. 

          C'est là que j'écarquillai les yeux en découvrant sur ma droite un troupeau de moutons qui dévalait vers le grillage qui séparait les champs de l'autoroute et courait en le longeant. Tous ces moutons qui galopaient me remplit de joie, malgré la pollution à laquelle ils étaient sans doute exposés. Où allaient-ils ainsi ?

          Mais au viaduc de Millau, de nouveau la brume me cacha tous les lointains et en arrivant en Lozère, le froid se fit si intense que j'aperçus des traces de neige tombée dans la nuit ; heureusement il n'y eut pas de précipitations pour moi comme à l'aller, ni de verglas malgré le panneau "pneus hiver ou équipements spéciaux exigés". Arrêtée pour reprendre de l'essence, je pus photographier le paysage blanchi et demander au gérant si la chaussée était dangereuse. Il me rassura en m'affirmant que personne ne s'était plaint et que l'autoroute était salé tous les jours. 

     

    Voyage express à Perpignan (2e partie-fin)

     

    Voyage express à Perpignan (2e partie-fin)

     

            En forçant un peu ma vitesse en plaine dans les endroits les plus calmes, j'arrivai cette fois encore pile avant la nuit, vers 17h15.

          C'était un beau voyage tout de même, puisqu'il m'avait permis de voir à la fois la mer et la montagne, la ville et la campagne, l'été et l'hiver, dans une voiture somme toute bien agréable où cette fois j'avais pu écouter tranquillement toute mes musiques préférées.

     

     


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           Partie jeudi, rentrée hier, j'ai traversé la France par le milieu depuis le centre jusqu'au sud en plein hiver... Quelle aventure ! Constamment sur l'autoroute je n'ai vu que des merveilles fugitives, à peine saisies par mon téléphone portable lors de mes quelques arrêts et parfois à travers les vitres des stations.

           Après 300 km sous la grisaille marqués par un arrêt glacial à l'aire de Volcans d'Auvergne où le thermomètre affichait zéro, nous gravissons un col à plus de 1100m et entrons dans une purée de pois trempée. En plein nuage ! Avec ma voiture neuve, je galère à trouver les commandes et à allumer mon phare antibrouillard, tandis que je m'effraie des pneus été que l'on m'a imposés. Mais mes passagers, extrêmement pressés d'arriver à Perpignan qui est la seule ville de France à trouver grâce à leurs yeux, me poussent à ne pas m'arrêter.

           On s'arrête finalement peu avant Millau, ayant passé l'essentiel des perturbations, et voici la photo que j'ai saisie au vol : une bastide.

     

    A l'approche des Causses

     

             J'avais bien repéré la météo et réalisé que sur le sud j'aurais beau temps. Mais au niveau du Viaduc de Millau, que j'empruntais pour la première fois, aucune visibilité !! Bien pratique ce viaduc, qui passa sans même qu'on ait le temps de s'en apercevoir... (auparavant j'étais passée par la vallée pour mieux pouvoir l'observer). Pourtant j'avais bien ralenti mon allure.

          Et ensuite, surprise : j'avais le souvenir de terres blanches avec de petites touffes faisant songer à un désert ; et là c'était vert ! Avec des petites touffes foncées ! J'adore les voyages, alors j'écarquillais les yeux : plateaux verdâtres noyés dans le brouillard gris. Et ce n'est qu'en descendant sur Clermont l'Hérault que le soleil a commencé à sortir des nuages encore présents quoique très élevés.

           Alors, déception... En récupérant l'autoroute A9 vers Béziers, quelle affluence ! Que de camions ! Avec le soleil rasant en pleine figure !! Fin de voyage d'autant plus pénible, que le GPS sur ma voiture neuve n'était pas bien paramétré alors que maintenant j'en avais vraiment besoin. Pour déposer mes passagers à leur hôtel, difficultés car celui-ci se trouvait juste derrière le parking d'un supermarché dans lequel nous nous sommes d'abord perdus, puis d'où pour sortir je me suis engagée sans le savoir par une autre entrée... obligée à reculer devant l'assaut des arrivants.

            Je désirais souffler, ce jeudi soir, pour pouvoir rentrer chez moi dès vendredi ; j'avais donc réservé ma propre chambre dans un hôtel plus cossu du Centre-Ville. Mais pour m'y rendre, gros embouteillages car il était 17h et la nuit tombait. Cependant j'étais heureuse d'être arrivée avant la nuit.

           Mon hôtel se trouvait dans une rue plutôt sympathique, bordée de platanes et de boutiques, pas trop large et surtout pas trop embouteillée ce qui m'arrangea car pour me garer, je ne voyais que des places payantes sur le trottoir de gauche à angle droit et un peu étroites ! Enfin je me suis retrouvée dans une chambre confortable, avec terrasse en face et balcon sur la rue, devant un bon petit dîner monté sur un plateau roulant.

           C'est là qu'un concert inattendu se fit entendre. 

     

     

           Il paraît que le Maroc venait de gagner au foot contre le Canada ! Après avoir apprécié quelque temps ce fond sonore, au bout de quelque temps lui préférai le calme de la terrasse extérieure située à l'opposé (la photo ci-dessous avait été prise juste à mon arrivée, avant la nuit).

     

    Voyage express à Perpignan

     

     

          À suivre demain...

     


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  •        Cette vidéo prise par un reporter anglais au moment de l'exposition de 1900 a été remarquablement remastérisée, nettoyée et colorisée. C'est un bonheur de se sentir ainsi transporté dans le temps, quand les piétons se baladaient tranquillement en pleine rue au milieu des fiacres qui les contournaient comme des skieurs sur une piste ! Les rues n'étaient pas goudronnées, le Trocadéro n'existait pas encore et il trônait à sa place un Palais de Chaillot très "kitsch". Toute la fin de cette vidéo de près de 15' détaille les pavillons de cette expo universelle, construits en bord de Seine, et on découvre avec stupéfaction que parallèlement aux lignes aériennes de métro (où le métro se pavane majestueusement en rames à claire-voie ouvertes à chaque banquette comme les trains autrefois), se dressaient des voies aériennes pour piétons dignes de la science-fiction, car il s'agissait de trottoirs roulants !!

          Malgré sa longueur je ne résiste pas au plaisir de vous la partager. Elle est gaie et accompagnée d'une musique très agréable. Le seul "hic" est qu'elle est commentée en anglais et qu'il serait plus agréable de comprendre...

         

     


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