Cherchant la fraîcheur, nous voici de nouveau arpentant l'allée de Frapesle déjà évoquée il y a peu.

     Après une belle période de pluie, la rivière Tournemine chatoie gaiement au soleil.

       Plus loin, nous retrouvons la source de la Rabouilleuse où il fait bon s'arrêter quelque temps sous les grands arbres.

Cet arbre est un peu bizarre... À la fois masculin et maternel, il semble offrir une entrée pour des hobbits.

Mais au bout il y a un banc.

Sur la gauche, des vaches qui intéressent bien Indya.
Eh oui, c'est un border collie, même si ses poils ne sont pas si longs que je l'aurais voulu !

Jolies frondaisons (acacias et saules ?)

Après quelques minutes de repos (je commence à fatiguer ! Mais elle, pas du tout...), nous repartons.

         Grâce à Indya, je retourne faire des marches dans des endroits où j'aimais me promener autrefois, et où je n'allais plus ! Elle trottine devant moi, puis s'arrête pour croquer les herbes avoisinant le chemin, me permettant de me reposer un peu. Elle ne se trompe jamais de direction et sait toujours par où revenir vers la voiture. Quand elle me devance parce que je me suis arrêtée pour prendre une photo, elle m'attend, et revient dès que je l'appelle.

      C'est un plaisir, car ce sont des lieux non fréquentés où je peux marcher en toute tranquillité en m'aidant de mon bâton, ce qui pour moi est beaucoup plus confortable. Et elle semble toujours si heureuse !

     Le petit bois à flanc de colline était frais et bien vert, ce qui m'a ravie et je n'ai pensé à sortir le téléphone de mon sac à dos qu'arrivée en bas, au bord des champs, lorsqu'elle s'est mise à se rouler dans la poussière avec une joie débordante.

     Gardant l'appareil en mains, je me suis alors tournée vers les jolies fleurs qui bordaient le chemin, puis vers le ruisseau du Bénitier qui était déjà à sec...

        De là nous remontons à gauche vers le bois sur la colline où se trouve la voiture.

        Et voilà l'ombre retrouvée ! Après une bonne grimpette...

       Après la disparition successive de nos deux chiens, nous venons de réadopter (à la SPA, c'est incontournable), une chienne qui avait été abandonnée à l'âge de 10 ans, et qui est un amour de gentillesse mais très craintive : Indya. Qu'a-t-elle vécu auparavant ? On se le demande quand on la voit ramper devant nous à toute occasion.

     Grâce à elle, je reprends des marches quotidiennes, pour mon plus grand bien ! Et aujourd'hui, en raison de la chaleur, je l'ai emmenée jusqu'à l'allée de Frapesle, un bel espace ombragé par de hauts peupliers en périphérie de la ville, bordé de ruisselets irriguant des jardins potagers et conduisant à la superbe demeure des Carraud qui au 19^e siècle ont accueilli par trois fois Honoré de Balzac pour des séjours ressourçants loin des tumultes de la capitale et surtout des créanciers qui le harcelaient... Il y a écrit "La Rabouilleuse", et nous jouxtons justement le ruisseau où la jeune héroïne du roman venait pêcher l'écrevisse.

      J'ai essayé de prendre quelques photos, avec un téléphone portable dont je ne sais pas encore bien me servir...

Voici Indya farfouillant déjà au pied des arbres.

       Au bout de l'allée, le "château", une très grande maison de maître avec plusieurs dépendances (voir ici l'article de Wikipedia). Celui-ci apparaît sur la gauche car la route continue le long de la propriété sur plusieurs centaines de mètres avec à sa droite, après quelques bois, un stade, puis la source où "rabouillait" Flore Brazier et enfin un champ où paissent des vaches limousines.

      Vous trouverez ici un ancien article où je détaille cet endroit avec force photos et où l'on voit même mes deux chiens précédents.

      Pour entrer on enjambe la Tournemine qui forme ici une cascade au ruissellement joyeux, tandis que la petite route à circulation réglementée la longe d'un bout à l'autre. 

        Voici la seconde partie de l'allée photographiée dans le sens du retour (avec l'intention notamment de montrer la force du vent faisant ployer les peupliers), avec le stade sur la gauche et les bois appartenant à la propriété du château sur la droite, séparés de la route par la petite rivière.

Une des dépendances du château, habitée par l'une des familles héritières du domaine.

           Le magnifique platane que j'admire à chaque fois (voir ici la 3^e photo), puis l'enfilade de l'allée proprement dite, toute droite avec ses trois rangées de peupliers, pour encadrer à la fois la route et le chemin piétonnier.

         Avec le retour des beaux jours, je suis enfin tentée de ressortir mon appareil photo !

        Voici quelques vues de mon lilas et du cerisier du voisin aux feux du soir, sur fond de ciel plombé des gros nuages fuyant vers l'est. 

         Toutes les photos peuvent être agrandies.

     Pour ma promenade en forêt de ce matin par contre, je n'avais pas voulu m'encombrer de l'appareil et je l'ai bien regretté, car mon téléphone a refusé de me faire de gros plans sur les bourgeons, les anémones et les crosses de fougères (j'ai dû supprimer ces dernières, les photos étant floues).

Un petit chemin que j'arpentais autrefois, balisé de points jaunes

Mais, aïe, il est maintenant jonché d'arbres tombés

Quelques bourgeons, finalement pris de loin et recadrés

Soudain, tout devient vert !! Pourquoi ?
Voyez-vous la Source qui jaillit derrière les rambardes au fond à gauche, et en face elle le Chêne vénérable qui abrite une statue de Vierge sous laquelle on vient régulièrement déposer des offrandes ?

Ici tout sourit déjà...

Mais par contre on ne voit plus du tout le chemin.

Sans les points jaunes, je me serais perdue !

      Mais c'était une promenade bien agréable, même si quelques gouttes se sont déversées vers la fin sur ma capuche.

Hier pour Pâques c'était le printemps !

Les petits œufs se réjouissaient

à l'idée d'être mangés

Et les fleurettes souriaient

de cacher du chocolat !

Bon lundi de Pâques à tous !