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Par Mâyâlîlâ le 13 Octobre 2023 à 22:04
La promenade de cet après-midi s'est déroulée à l'approche d'une dépression atmosphérique. Sur le plateau balayé par le vent, nous avions l'impression d'être en pleine steppe, tant était désertique la campagne entièrement labourée, juste traversée de chemins à l'herbe rase.
L'horizon ouest était envahi d'une brume grise qui peu à peu s'emparait du soleil, en reflétant la lumière de part et d'autre en ce que l'on appelle un "parhélie" - ou presque - : en effet, comme vous pouvez le voir sur la page de Wikipedia citée en lien, un parhélie est une reproduction du soleil à une certaine distance sur sa droite et sur sa gauche ; or là je ne l'avais qu'à gauche, à demi diffracté en arc-en-ciel, et pâlissant de telle manière que je me demandais si on le verrait sur la photo prise avec mon portable.
Quand j'essayai de saisir le phénomène seul en grossissement, ne voyant rien sur l'écran du téléphone, je suis tombée totalement à côté, ce qui n'était pas mal non plus, car j'ai saisi au-dessus des nuages bien tourmentés.Je laissai Indya galoper tout son saoul devant moi, car j'étais un peu fatiguée et constatant que le paysage était devenu uniformément identique, ne me permettant plus de voir la moindre distinction entre les différents champs autrefois rencontrés ici, je me mis à chanter nostalgiquement :
« Un champ ! Je n'ai qu'un seul champ !
Un champ, mais il est beau... » (1)
Impossible de faire apercevoir sur ces photos la force du vent ni la violence de ses bourrasques. Je décidai donc de me tirer le portrait pour vous en donner une idée. Je devais me courber pour lui faire face.
Peu à peu il n'y eut plus que le soleil plongeant dans les nuages.Cela changeait des paysages forestiers ! Mais j'espère qu'il va enfin pleuvoir, et que nous ne regretterons pas la semaine prochaine le soleil qui nous a illuminés jusqu'ici.
PS : Je n'ose ajouter que ce soleil englouti et ces nuages torturés rappellent bien d'autres perturbations actuelles, celle-ci non atmosphériques...
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Par Mâyâlîlâ le 1 Octobre 2023 à 22:30
Avec Indya et mes bâtons je marche chaque jour et il faut dire qu'en ce moment c'est agréable. Surtout qu'en cette région paisible on ne rencontre quasiment personne, même le dimanche. De plus en ce moment je réussis chaque jour à trouver un lieu de promenade différent sans faire plus de 10 km autour de chez moi ! C'est une chance car j'ai horreur de la monotonie.
Je rends donc grâce à ma chienne de me servir à la fois de coach sportif et de prétexte pour des balades variées toujours encadrées d'auditions musicales durant le trajet en voiture.
Voici quelques vues d'aujourd'hui.
Les forestiers ne chôment pas par ici et le bois a été considérablement éclairci.
Ils ont même fait d'énormes fagots de branchages sur les bords du chemin.
J'ai bifurqué et longe un champ de fougères roussies.
Mais Indya n'est jamais auprès de moi ! Elle batifole en tous sens, et pour l'avoir dans mon objectif il faut que je l'appelle. Pour cela, pas de souci : elle arrive aussitôt au galop.
Mais que vois-je sur cette branchette au soleil ?
Un joli papillon, pas du tout effarouché lorsque je m'approche à petits pas légers.
J'entame le 3e côté de mon carré de promenade (ici les chemins sont des allées toutes droites).
Ainsi l'éclairage du sous-bois est opposé à celui des premières photos, qui étaient en contre-jour.
Souvent les arbres penchent et forment des arcs par-dessus le passage. Et comme vous pouvez le constater, Indya est toujours loin, loin devant. C'est pour cela que j'aime à pouvoir la lâcher : je ne marche pas assez vite pour elle.Heureusement elle est attentive à mes mouvements, guette où je suis pour ne pas me perdre de vue, accourt à la moindre alerte : l'autre jour dans un petit sentier je me suis pris le pied dans une branche basse et me suis étalée par terre : elle est restée attentive à mes côtés jusqu'à ce que je sois relevée. C'est un plaisir de sortir avec elle.
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Par Mâyâlîlâ le 13 Septembre 2023 à 19:29
J'avais prévu de rester sur place une semaine et demie, pour avoir le temps de me reposer entre les sorties et parce qu'une semaine cela m'a toujours paru un peu court.
En fait, après une grosse canicule durant la semaine initiale, le week-end nous apporta de la pluie et les derniers jours furent arrosés.
C'est ainsi que je me retrouvai en ville avec Cléo pour lui chercher quelques vêtements chauds, car elle avait tout bonnement oublié chez son autre mamie les pulls que sa maman lui avait remis. Ensuite, je pus découvrir à loisir le parc dont on m'avait tant chanté les mérites et que je ne connaissais pas encore : la recherche de jeux pour Cléo et de promenades pour Indya m'y obligèrent.
La pluie sur Saint-Palais
L'averse passée, nous découvrons à l'entrée du parc une sorte d'"Atomium" comme je n'en avais jamais vu, et sans doute Cléo non plus car lorsqu'elle s'enhardit à y grimper, elle se retrouva coincée au centre dans une cheminée aux cordages si distants qu'elle ne réussissait plus à redescendre. Malgré mes efforts pour l'aider, elle se mit à hurler de peur, ce qui attira un gentil papa très grand, qui se promenait avec sa femme et sa fillette de deux ans. En quelques minutes, elle était saisie par des bras forts et rassurée par une voix chaleureuse et protectrice. "Tu as eu le vertige ?" - "Oui !" "Mais regarde, c'est là que tu dois mettre les pieds... Tu crois que tu vas réessayer ?" - "Oh oui ! Finalement, je vais réessayer."C'est cela que j'ai apprécié à Saint-Palais : il n'y avait que des gens prévenants, gentils, courtois.
Et Cléo s'est remise à grimper, cette fois par les côtés où les cordages étaient beaucoup plus accessibles, entraînée par une fillette de son âge qui était déjà arrivée au sommet et semblait très à l'aise.
Après les jeux, il fallait promener Indya. Mais Cléo trouva encore à s'amuser, car il y avait tout au long un parcours de santé qui lui offrit de nouvelles occasions pour faire de l'équilibre ou s'accrocher. Comme je le disais en réponse à un récent commentaire, j'évite de publier des photos où l'on voit clairement ma petite-fille, mais il est difficile de l'éviter totalement. Quant à Indya, je la lâchais autant que possible, car elle est très obéissante et revient rapidement dès qu'on l'appelle, comme en témoigne l'image sur laquelle on la voit floue.Voie cycliste sur les bords du lac.
En équilibre sur les barres.
J'aurais voulu qu'Indya trône devant le lac, mais elle trotte dans ma direction.
Maintenant c'est la "Chaussée des Géants"...
Et enfin les barres horizontales !
Nous terminâmes bien sûr notre séjour par une dernière soirée au restaurant, face à la plage centrale.
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Par Mâyâlîlâ le 11 Septembre 2023 à 19:16
Vues de plage où, seule avec mon smartphone et ma petite protégée, je n'ai pas pu photographier les grosses vagues dans lesquelles nous nous sommes amusées à loisir. Cléo, bien soutenue par ses brassards reliés devant par un plastron, plongeait dedans en hurlant de joie, tandis que je me laissais ballotter et tanguer dans la houle agitée, ce qui était parfaitement reposant pour mes jambes fatiguées et m'évitait d'avoir à nager. La photo suivante est prise après le bain, la marée ayant bien reculé.
Ensuite Cléo m'étonna par la composition qu'elle fit dans le sable : un volcan ! Le principe constituait à épandre de la poussière au pied d'un cône, creuser un cratère à son sommet, et d'en faire descendre une coulée faite de sable mouillé.
Un autre fois, nous allâmes à la plage du Platin ; mais tard, surtout pour promener Indya dans le chemin en surplomb, car elle n'est pas sécurisée pour la baignade. Cependant j'ai laissé Cléo descendre sur le sable et se tremper les pieds, et tout en tenant Indya j'ai pu prendre quelques jolies photos, notamment du fameux "Pont du Diable", étonnant passage creusé entre deux blocs de roches.
Au fond, le Phare de Cordouan.Enfin, pour clore le chapitre des plages, voici le restaurant où nous déjeunâmes le dimanche, face à la plage centrale alors partiellement vidée de ses plaisanciers car la baignade y était interdite suite à l'orage de la nuit.
(à suivre)
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Par Mâyâlîlâ le 9 Septembre 2023 à 22:14
Nous étions donc près de Royan, et moi bien débordée avec la responsabilité de deux personnes assez handicapées tandis que moi-même je n'ai plus les mêmes forces ni la même résistance, plus la chienne, Indya, et ma petite-fille de 8 ans, Cléo. Celles-ci ont mis cependant du soleil dans mon séjour, m'incitant à profiter de la plage (malgré hélas une foule énorme les après-midi) ou à faire d'agréables promenades. Mais je dirai que la joie est plus rétrospective, à travers les photos, car nous avons tout de même souffert d'une grosse canicule dans une maison de location sans ventilateur et mal isolée, puis été arrosés de bonnes pluies quand les affaires pour s'en prémunir manquaient tant chez nous que dans les magasins. J'ai attrapé une bonne bronchite, me suis luxé un muscle et n'aurais pas tenu un jour de plus ! Mais après un bon repos le moment est venu d'apprécier le dépaysement.
NB : toutes les photos sont prises au téléphone portable. Mais cliquez pour les agrandir afin de mieux les apprécier.
Découverte d'un petit chemin boisé menant au-dessus du Parc de Loisirs : en effet la chaleur obligeait à sortir tard et à chercher de l'ombre. Au bout du chemin on surplombe le lac qui fait le charme de ce Parc.
En poursuivant sur la hauteur nous découvrîmes un pré avec des moutons. Mais il fallait revenir sur nos pas pour sortir de là.
Les arbres sont très hauts.
Une autre promenade avec Cléo et Indya, celle qui va du centre ville à la plage du Platin. Hélas elle passe par une corniche qui était l'endroit le plus joli et qui s'est effondrée cet hiver ! Nous trouvons donc la voie barrée et déviée par la ville et devons rebrousser chemin. Celui-ci est bordé d'arbres remarquables par leur position couchée, ainsi que de jolies roches ciselées en mille anfractuosités.
Une barque sur l'océan...
Retour à Saint-Palais centre.
Manège, gaufres et glaces devant la plage centrale.
Puis dîner sur la Grande Côte, au-dessus des flots vite plongés dans la nuit, avec encore une attraction pour Cléo !
Peu après le coucher du soleil, ce 21 août, la petite lune se lève sur l'océan accompagnée de Vénus et de Jupiter.
Et Cléo saute à l'élastique tandis que nous attendons notre dessert.
(à suivre)
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