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        Aujourd'hui, ou plutôt depuis hier soir nous faisons la fête, nous rions, dansons et sommes heureux pour cette seule raison : il a été décidé dans notre société, arbitrairement, d'un calendrier où les jours sont dénombrés, si bien que le matin que nous vivons actuellement serait le premier d'un nouveau cycle, d'une nouvelle "année".

          Il est vrai que le symbole du cycle, de l'éternel recommencement, est rempli d'espoir pour nos cœurs défaillants toujours enclins à voir l'échec et à se nourrir de souhaits pour un supposé à-venir.

           Mais en vérité, si le bonheur naît du sentiment de la nouveauté, pourquoi ne réussissons-nous pas à ressentir que chaque jour, chaque matin, chaque instant, est toujours le premier du monde,  le premier que nous vivons, le seul ?

          Alors la Joie serait permanente...

     

     

    Beau premier jour

     

     

     


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    «  Le Christ serait-Il né mille fois à Bethléem,
    S'Il ne naît en toi,
    Tu demeures à jamais dans la mort. »

    Angelus Silesius

         Cette phrase, dix fois relue lorsque j'étudiais le cours de Philosophie de la Fraternité Rosicrucienne, m'a été rappelée dans cette vidéo de José Le Roy que je vous invite vivement à visionner. En effet, pour ceux que la notion de "Dieu" rebute, la signification de cette grande vérité devient limpide.

     


     

         Cependant, en en recherchant le texte sur internet, quelle surprise j'ai eue de le retrouver dans les pages du Journal La Croix ! Et de plus, avec plusieurs autres phrases tout aussi inspirées du même immense mystique, dont la lecture témoigne de la Vérité avec une puissance qui ravit l'âme.

         Vous pouvez les lire ici.

     

     

     

     


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    Que Noël vous apporte

    La paix du cœur

    La douceur de vivre

    La joie d'aimer

     

     

    Noël

     

     

    De tout cœur avec vous

    Mâyâlîlâ

     

     


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          Voici des paroles qui pour moi reflètent la Vérité essentielle de toutes les religions, qu'il s'agisse d'Allah, de Yahveh, du Père, de Brahman ou du Grand Esprit.

            Elles sont mises dans la bouche de Krishna, qui ne s’exprime pas en tant qu'individu, mais en tant que la Puissance qui l'a mandaté, comme l'aurait fait Jésus ou tout Guide spirituel authentique. C'est pourquoi le terme "Moi" porte une majuscule.

           Les entendre élève l'âme et exalte l'amour qui gît au fond de notre cœur, ne demandant qu'à glorifier le Seigneur de l'Univers.

     

    « Celui qui sait jusqu'où s'étend l'ampleur de mon être et de ma puissance, celui-là est en mesure de s'unir à Moi. Or Je suis l'origine de tout et tout procède de Moi. Voilà ce que savent ceux qui en savent long, et ceux-là ne s'éloignent jamais de Moi.

    «  Ils sont portés au comble de la joie, ils reçoivent la plus belle part, ceux dont chaque pensée est en Moi, dont l'intelligence s'éveille par le saint compagnonnage, dont chaque parole tourne autour de Moi. Et ceux dont la discipline spirituelle est constante, ceux qui font de leur lien à Moi la source de toutes les joies ; à ceux-là J'offre la possibilité de me voir et de m'atteindre. Je demeure en eux, et par amour pour eux, Je disperse les ténèbres nées de leur ignorance avec la flamme du savoir. »

    La Bhagavad-Gîta, chapitre 10
    (Presses du Châtelet, traduction d'Alexis Lavis)

     

           Jésus ne prononce-t-il pas des paroles similaires dans l’Évangile de Jean ?

     

    «  Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. »

    (Évangile de Jean, chap.15, verset 4)

     

         Il n'y a pas d'autre alternative que la pure dévotion et le don total de ses pensées et actions à Celui dont nous sommes issus.

     

     

    S'unir à Celui qui Est

     

     


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            À mesure que j'avance en âge, je vois de plus  en plus de décès. Et je me rends compte que si la mort avait pu nous apparaître ennemie ou effrayante, au fil du temps elle s'emplit d'êtres chers ou aimés comme une grande réserve d'amour, comme une mère aux bras grands ouverts. 

              Et je réalise qu'entre temps il y a eu des naissances, et qu'il y a plein de petits derrière nous, qui grandissent et fêtent leurs anniversaires !

            C'est alors soudain comme si ceux qui étaient là avant nous nous avaient appelés à eux vers cette incarnation, et offert cette coupe débordante de la Vie à boire à leurs côtés. Et tandis qu'à notre tour nous tendons la coupe à ceux qui nous suivent et nous apportent leur jeunesse et leurs éclats de rire, nous sentons de plus en plus ceux qui nous ont précédés nous appeler, de l'au-delà, pour nous attirer vers eux. De telle sorte que bientôt nous n'aurons plus peur de mourir et nous lancerons en toute confiance à leur rencontre.

            Ainsi, la Vie est comme la mer, dont les vagues avancent et disparaissent tandis que d'autres sont déjà formées pour les remplacer, et qui toujours roule et roule son flot identique.

           Et nous, appelés ici-bas puis rappelés là-haut, nous sommes enveloppés dans une immense vague d'Amour, l'Amour qui appelle, l'Amour qui porte, l'Amour qui berce, l'Amour qui accueille...

     

     


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