•  

           Je cherchais depuis quelque temps la possibilité de m'évader dans un milieu inspirant, pour une retraite silencieuse me permettant de me ressourcer vraiment, de méditer pleinement, sans pour autant m'éloigner trop, ni trop longtemps de mon domicile, pour ne pas abandonner une personne dont je suis responsable.

           Cette "coupure" m'était devenue indispensable, voire vitale... et j'avais trouvé des êtres secourables pour me suppléer ! Quelle merveille que cette ouverture, cette compréhension, cette entraide mutuelle...


             Or j'ai découvert dans le Limousin un lieu de rêve, ce qui fut une totale surprise pour moi qui m'étais juste laissé guider par mon instinct. J'ai composé pour cet endroit et ses habitants un poème que je publierai ici prochainement, et je vous en donnerai aussi quelques photos, sachant que pour travailler sérieusement je n'avais apporté que mon téléphone portable et qu'il avait été constamment à l'arrêt, si bien que les clichés n'ont été saisis que le jour de mon arrivée et le jour de mon départ.

           J'y ai fait de merveilleuses rencontres, tant en ce qui concerne les encadrants, qui appartenaient à la lignée bouddhiste Shambhala fondée par Chögyam Trungpa, dont j'ai tant apprécié les écrits, que parmi les stagiaires, tous illuminés de l'intérieur.

            On trouve à cette page une présentation si exhaustive de l'endroit, de ses activités et de l'instructeur, Mathias Pongracz (que l'on gratifie là-bas du titre d' "Acharya" ce qui signifie en sanskrit "maître" dans le sens d'enseignant, tout comme "guru" signifie "maître" dans le sens de guide), qu'il semblerait que tout soit déjà dit... Je ne résiste pas au plaisir de vous en rapporter ici la vidéo finale, où on le voit tel que je l'ai vu - mais aussi le château et son environnement.


     
         Cependant j'ai eu la surprise aussi de découvrir que l'on me remettait en fin de stage une attestation de participation, me permettant de prouver que j'avais en fait commencé à pratiquer la "MBSR", ou "méditation de pleine conscience", qui est recommandée et pratiquée dans certains hôpitaux en vue de réduire le stress et la douleur.


          Cela explique sans doute que j'y ai côtoyé des infirmières ainsi que des personnes souffrant de diverses pathologies et envoyées par leurs hôpitaux ou médecins.

            Mais je vous expliquerai plus tard ce que nous y avons pratiqué, en plus de la méditation assise, couchée ou en marche extrêmement lente. En effet, si nous gardions le silence (autorisés seulement à poser des questions par écrit), l'instructeur, lui, nous parlait doucement et calmement de façon régulière, notamment pour inspirer notre attitude de méditant, et variait les activités afin de ne jamais nous lasser, ne jamais entraîner de crispation quelle qu'elle soit.

     

     

     

     à suivre ici :


    12 commentaires