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L'énergie qui portait ce blog me semble épuisée.
Songeant à en changer le titre, j'ai finalement préféré l'arrêter totalement pour en créer un autre, sous la même signature de "Mayalila", mais dans un nouveau décor.
Je vous invite donc à me retrouver désormais à cette page :
où j'ai déjà composé deux articles et esquissé mon décor.
Nouveau départ ? Nouvel horizon ? En tout cas, plaisir du changement et de la création.
Je vous dis à bientôt !
Mayalila
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Par ces temps pluvieux, l'idée m'est venue de fuir la grisaille urbaine et la monotonie des champs gorgés d'eau pour retourner dans les bois, en cherchant l'endroit où les bûcherons n'auront pas transformé les allées en pistes boueuses. Hier, la promenade fut jolie mais les accès atroces pour mes amortisseurs et ma carrosserie tant je rencontrai de trous évidemment remplis d'eau.
Aujourd'hui l'accès fut plus aisé, et comme la veille, nous rencontrâmes de si jolies couleurs que cette fois je n'oubliai pas mon smartphone pour les photographier. En effet, la douceur du temps fait pousser de la mousse verdoyante qui, se conjuguant au brun des feuilles tombées et au gris des écorces des arbres, offre un ensemble des plus chaleureux.
J'ai même trouvé une jeune pousse de houx, sur un tas de branchettes cassées.
Mais aussi une pauvre branche de chêne arrachée et portée par des bras charitables.
Indya était comme toujours très heureuse de caracoler devant moi.
Au point même de me faire un sourire pour la photo !
À notre retour, le soleil caché sous des pans de pluie a lancé des rayons dorés sur l'horizon, si bien que soudain apparut une ébauche d'arc-en-ciel, phénomène exceptionnel en février.
Heureusement que j'étais chez moi et pus aller récupérer mon Panasonic, car le téléphone n'avait rien saisi du tout.
En agrandissant l'image vous pouvez voir les dorures qui ornent les hautes branches du cerisier et le sommet de la cheminée voisine - tandis que le tilleul du fond apparaît comme un vrai joyau.
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L'équipe municipale de notre petite ville se débat pour offrir une vie culturelle riche à ses administrés, et dans ce cadre organise depuis une trentaine d'années déjà un "Salon du Livre Jeunesse" intitulé "À Vos Livres" dans sa Médiathèque chaque premier week-end de février.Le projet consiste à sélectionner chaque année sur un thème préalablement choisi (en 2024 c'était "Abracadabra", la magie), un certain nombre d'auteurs et d'illustrateurs toujours nouveaux, qui auront pour mission de faire des animations dans les classes de la ville durant la semaine qui précède afin de donner envie aux enfants de venir le samedi et le dimanche, accompagnés de leurs parents, les revoir pour acheter leurs ouvrages et se les faire dédicacer avec en prime, de très beaux dessins autographes des illustrateurs.
Parallèlement les enfants décernent un prix à l'auteur et à l'illustrateur qu'ils ont préféré, et des conteurs sont conviés pour intervenir dans les écoles et donner un spectacle au Théâtre le samedi après-midi.Pour cette occasion la Médiathèque, qui communique avec le Théâtre par un grand hall, devient la responsable d'une vaste librairie largement installée dans le hall, où sont conviés plusieurs libraires des environs avec non seulement les livres prévus pour le travail des enfants, mais aussi un stock fabuleux d'ouvrages divers qui représentent un trésor pour notre petite cité dont les libraires ont tour à tour mis la clé sous la porte au profit de l'espace culturel Leclerc.
Moi qui travaillais précédemment dans le secteur du livre jeunesse et fréquentais assidûment ce Salon, c'est avec plaisir que j'y suis retournée ce samedi pour dénicher de jolis livres pour mes petits-enfants. Bien sûr les ouvrages proposés dépassaient de loin en qualité ce que l'on pouvait rencontrer au supermarché, et je me suis rappelé des souvenirs heureux en retrouvant la signature d'Evelyne Brisou-Pellen ou celle d'Erik L'Homme, auteurs qui m'ont semblé avoir traversé des siècles depuis ma mise à la retraite.
Depuis quelque temps je m'efforce de lire des livres du secteur adultes de la Médiathèque, mais je n'y arrive pas. Je suis toujours déçue, n'y rencontrant que douleur, cruauté, violence (femmes battues ou méprisées, enfants martyrisés, viols, batailles au couteau, saleté répugnante...), horreurs semble-t-il nécessaires pour que le livre apporte peu à peu sa guérison au tableau initial si ténébreux. Parfois je renonce totalement à poursuivre une lecture trop noire et rends mon emprunt aussitôt, malgré le titre et la quatrième de couverture qui promettaient tout autre chose.
Dans le secteur jeunesse, jamais le suspense le plus terrifiant n'a pu m'effrayer puisque je savais toujours que c'était imaginaire ! Le réalisme me rebute. Il me faut de la poésie, et c'est avec des auteurs comme Jean-Côme Noguès, à la culture et à la délicatesse irréprochables, que je me régale. En ce sens, le thème choisi pour cette année était plus que jamais le bienvenu.
Mais bien sûr, outre de magnifiques albums et des romans séduisants pour les plus grands de mes petits-enfants, je ne me suis plus sentie de joie lorsque j'ai déniché un nouveau Claude Ponti que je n'ai pas pu m'empêcher d'emporter pour ma petite dernière : "Le Chemin" ! Il me paraît maintenant un peu difficile pour son âge (9 mois) mais j'ai été tentée par l'aspect "manipulation" : pages séparées en bois à ce qu'il semblait ; car sur place il n'y avait aucune indication, ni sur le contenu exact, ni sur l'âge minimum concerné. Je n'ai trouvé ces renseignements que sur internet à mon retour, comme vous le voyez à travers le lien youtube ci-dessus ou sur les photos ci-dessous. Elle aura tout le temps d'y revenir durant des années, comme sur les autres chefs d’œuvre de cet auteur que l'on déguste encore avec délectation à l'âge adulte...
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Vous vous souvenez sans doute de cet arbre que je photographie souvent car il est face à mon bureau. À mon arrivée dans cette maison il était trois fois plus haut et j'étais ravie d'admirer son imposante stature, surtout lorsque sur sa cime se perchait un oiseau chanteur qui ravissait mon oreille, ou lorsque je voyais en débouler deux petits écureuils qui y nichaient.
En cherchant bien dans mes photos, j'ai retrouvé ce cliché pris au crépuscule où on le voit dans son entier ; c'était en janvier 2012.
Mais voici qu 'en février 2014 son propriétaire, craignant sans doute qu'une branche ne chute sur son toit, le fit raccourcir drastiquement, ce qui me donna l'impression qu'il n'en restait presque rien ! Là encore j'ai retrouvé une image du désastre.Bouleversée, je commençai à me rassurer quand je vis les plus hautes branches se relever vers le ciel comme pour recréer de nouvelles cimes.
Petit à petit, une tête ronde se forma à son sommet et les écureuils revinrent. Je retrouvai un arbre sympathique que j'affectionnai encore plus... Comme il était à l'ouest par rapport à ma fenêtre, j'y voyais toujours les éclats du soleil couchant se jouer à travers ses branchages aux périodes des équinoxes.
Et la semaine dernière encore il resplendissait d'une belle tête feuillue, absolument inoffensive.Aussi quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque, alertée par des bruits incessants de tronçonneuse, je découvris ce jeudi 25 au matin des élagueurs occupés à le détruire totalement ! Et non seulement lui, mais un autre plus petit qui se trouvait derrière ! Il s'agissait sans doute d'anciens arbres de Noël qui avaient été replantés dans ce jardin et dont le propriétaire s'était lassé...
Après les branches, débitées progressivement à la machine et déversées dans un camion benne qui fit plusieurs voyages pour se délester, ce fut le tronc, enveloppé de cordages et scié à la base, qui fut abattu et réduit en copeaux. Bien sûr on a besoin de bois de chauffage, mais tout de même !Maintenant, voici ma vue : un lilas, un cerisier... Bon, je verrai mieux le soleil couchant peut-être ?
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Le soleil, en cette fin janvier, recommence à monter, et quand on a la chance d'avoir un ciel bleu et une température de 15°, quel réconfort après deux semaines vraiment glaciales !
Indya et moi nous ne sommes pas allées bien loin, car je veille à ne pas marcher sur des chemins boueux comme en plein champ et à rester à la lumière donc pas dans les bois.
Je me suis souvenue d'un espace vert dans notre ville (Issoudun) où je n'avais encore jamais conduit Indya, en bordure du lycée dans le secteur sportif de la ville, entre piscine et gymnases et me suis dirigée en voiture avec ma protégée vers cet endroit. Cependant ce "Parc" offrait le risque de ne pas être désert, étant jalonné de points de culture physique, de circuits pour roller ou de terrains de basket, et en effet il s'y trouvait quelques personnes que la vue d'un chien en liberté aurait pu gêner.
Quelle surprise alors quand j'ai découvert que sur notre droite, c'est-à-dire entre le lycée et le cimetière, s'étendait un immense espace vert entièrement entretenu et propre jusqu'à la zone commerciale ! Cet espace que je croyais depuis longtemps interdit au public, nous ouvrait là ses bras pour ainsi dire. Avec une sorte de bassin en son centre, il permit à Indya de dévaler des pentes et de les remonter comme une petite folle, ce qui lui fit le plus grand bien.
C'est au retour seulement que je découvris que ce vallon était le point d'arrivée d'un écoulement d'eaux usées, où celles-ci se perdaient dans la terre.
J'avais mon téléphone. J'ai filmé Indya en train de courir, mais comme il est difficile de poster ici des vidéos, j'en ai juste tiré une saisie d'écran. Et le reste sont des photos prises posément.
Voici d'abord le parc en question, qui débute derrière le parking du Lycée.
Sur ma gauche voici la caserne des pompiers
Et Indya se reposant après avoir folâtré
Sur mon extrême droite c'est l'arrière du cimetière
Et moins à droite ce sont les bâtiments du lycéeEt voici donc Indya qui s'en donne à cœur-joie !
Elle fait ce que je voudrais faire, si j'avais encore ma jeunesse ... ¹
¹Cf Apollinaire, le Bestiaire - Le dromadaire :
« Il fit ce que je voudrais faire
Si j'avais quatre dromadaires ! »
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