• Un extrait de "Ce lien qui ne meurt jamais" de Lytta Basset

     

           J'essaie chaque soir d'avancer un peu dans le livre de Lytta Basset "Ce lien qui ne meurt jamais", précurseur à "cet Au-delà qui nous fait signe" que j'avais lu d'abord, et qui m'émeut profondément  - comme chacun j'en suis certaine.

          Ce livre permet d'ouvrir les yeux sur ce que les éveillés présentent comme "la mort de l'ego", moment considéré comme très redoutable et qui ici évoque irrépressiblement le Livre de Job ou la notion parfois évoquée du fait que Dieu éprouverait davantage ceux qu'Il aime le plus.

           Voici notamment un passage qui me rappelle vivement certaines phrases de Mme Guyon, dont j'ai lu les écrits autrefois.

     

    «  Dans le no man's land qu'était devenue ma vie spirituelle, "Dieu" n'était plus un repère. C'est qu'il faut être deux pour se sentir en relation : comment aurais-je été en lien avec Lui quand je ne savais plus qui j'étais ? Mais quand je parlais de Lui à d'autres - cours, conférences, sessions, prédications -, la Présence mettait des mots de feu sur mes lèvres, des mots sans prétention qui allaient droit où ils voulaient, des mots-tisons... J'avais de plus en plus l'impression de n'y être pour rien, sinon que je consentais à me laisser faire. À dire vrai, le seul "Dieu" qui traversait désormais mon monde intérieur, j'aurais pu l'appeler comme Jésus dans l'évangile de Jean "Celui qui m'a envoyée". Chaque fois qu'à travers mes paroles et ma personne les autres disaient redevenir davantage vivants, je faisais à nouveau l'expérience de me sentir envoyée... et "Dieu" se remettait à exister pour moi. Chaque fois c'était autrui qui, tel un miroir, me reflétait la Présence agissant au plus insu de moi-même. »

    p.51-52

         

          Comme Jésus, elle était devenue Une avec la Source.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 4 Novembre 2022 à 21:49

    un très bel extrait ; oui se laisser traverser même dans ces moments difficiles ; aujourd'hui j'ai rencontré notre prêtre et lui ai parlé du dernier livre de Lytta Basset qu'il apprécie beaucoup. Et pour finir, nous avons parlé moineaux, mésanges, bouvreuils et perruches . 

    Bises 

    2
    Samedi 5 Novembre 2022 à 11:11

    Tu as choisi un bel extrait...

    Suivons le chemin (d'Amour) de Jésus... Surtout lorsque nous vivons des moments difficiles.

    Pour répondre à ta question posée sur mon blog, les 2 violistes Amazones sont françaises.

    Bisous Martine et bon WE

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