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Dans la Bhagavad Gîta, au chapitre 4, Krishna (incarnation de l'Être Suprême), révélait à Arjuna, qui dans sa grande souffrance cherchait instamment la Vérité concernant la vie et la mort :
Verset : 4.6
« Je demeure non né, et Mon Corps spirituel est absolu, ne se détériore jamais. Je suis le Seigneur de tous les êtres. Et pourtant, en Ma Forme originelle, Je descends dans cet univers à intervalles réguliers.
Verset : 4.7
« Chaque fois qu’en quelque endroit de l’univers, la spiritualité voit un déclin, et que s’élève l’irréligion, ô descendant de Bhârata, Je descends en personne.
Verset : 4.8
« J’apparais d’âge en âge afin de délivrer Mes dévots, d’anéantir les mécréants, rétablir les principes de la spiritualité.
Verset : 4.9
« Celui, ô Arjuna, qui connaît l’absolu de Mon avènement et de Mes Actes n’aura plus à renaître dans l’univers matériel ; quittant son corps, il entre dans Mon royaume éternel.
Ainsi en est-il, plus près de nous, de Jésus qui, apparu en tant que créature parmi les humains, nous montre aujourd'hui avec une clarté sublime sa nature divine.
Pourquoi "aujourd'hui" ? Pourquoi "sublime" ? Parce que - et je crois bien qu'il en est de même chez vous -, tout brille, tout resplendit ce matin dans la nature renouvelée par le printemps. La nature est ce vecteur immuable de démonstration de la renaissance perpétuelle, et elle nous porte comme Dieu, le Purushottama évoqué par Krishna, nous porte en son cœur pour l'éternité, même si de même sous forme de corps nous sommes appelés à mourir avec Lui, pour renaître avec Lui.
L'oeuf est en effet la meilleure image possible pour cette éternelle renaissance, cet éternel recommencement.
Aussi vais-je vous souhaiter de bons œufs de Pâques et beaucoup de soleil dans votre cœur !
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Jeunes branches flexibles du cerisier
Les moineaux sautent d'une branche à l'autre
Et se balancent
Longuement
Envol
Et la branche qui bouge
Ballet de trapézistes
Dans les airs
Éclat de rire
Au soleil miellé
Du soir
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«Être dans l'insécurité est la seule façon de croître, faire face au danger est la seule façon de croître, accepter le défi de l'inconnu est la seule façon de croître. »
Osho
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Aujourd'hui les grands arbres m'ont offert un feu d'artifice
de têtes flamboyantes lancées vers le ciel
Tandis que les arbustes
pour me faire rire
faisaient les pitres en prenant des poses incroyables
à califourchon les uns dessus les autres
ou les cheveux dressés en zig-zag
Certains me tendaient les bras
D'autres attendaient sagement de devenir banquettes
"C'est pour servir à quelque chose"
me disaient-ils avec douceur
Je leur ai dit qu'ils étaient des amours
de véritables amours
Et tandis que gazouillaient les oiseaux
je gazouillais aussi
sous le regard amusé du soleil
qui jouait à cache cache entre les branches
Je marchais sur un fil
ou sur un rail
ou plutôt
n'étais-je pas ce petit diamant
posé sur un microsillon
afin d'en tirer la musique du ciel ?
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« La joie d'être demande que nous consentions vraiment à tous les aspects du vivant, dont la tristesse, la peur et la souffrance. La joie ne peut éclore si tristesse, peur et souffrance ne peuvent éclore. La vie et la joie vibrent lorsque nous consentons à ouvrir notre cœur, notre esprit et notre corps à la proposition de la vie, et en nous ouvrant et nous exposant sans limites à ce vivant tel qu'il s'exprime.
Le chemin de joie est exigeant : c'est une ouverture de notre être à tout ce qui est et se présente à nous. C'est une invitation à nous donner à l'instant et au réel, dans toute notre vulnérabilité, tel un nouveau-né offert. C'est dans cet abandon de plus en plus profond et sans conditions à ce que la vie propose qu'émerge la joie simple d'être vivant. »
Séverine Millet, Vivante ! Éditions Accarias l'Originel
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