Le camarade

Qui nous a rejoints ce matin

Au café du Jardin

Parle haut et fort

D’une voix profonde

Quelle animation soudain

Il rit fort et attaque

Sans méchanceté

Mais quand il s’en va

Quel silence

Sapins

Rochers

Mélodie du ruisseau en bas

Monts adoucis

Rocs escarpés

D’où surgit en planant

Un milan ailes ouvertes

Route qui monte

En lacets

Parfois bordée de pins

Aux troncs tortueux

Mousses claires ou foncées

Herbes jaunes

Mille nuances de vert

Et de brun

Puis soudain

Quand le torrent se perd

Au creux des pentes vertigineuses 

Plaques de neige 

Froid piquant des sommets

Maisonnettes agrippées aux versants

Toutes noires

Pour défier l'hiver

 L'Aubépin est un ruisseau de Haute Loire que nous avons longé en montant vers Saint-Front.

Son nom m'évoquait inévitablement l'ode si jolie de Ronsard à cette page.

        Nous avons sillonné les petites routes autour du Puy, et après les gorges de la Loire, cherché le Lac du Bouchet, le Mont Mézenc et le Gerbier de Joncs. Mais nous y avons trouvé la neige !

Sur notre route, la cascade de la Beaume

Puis le lac du Bouchet, qui est gelé !

Un vieux fort perché au-dessus de la petite Loire qui ressemble à un torrent mais déjà serpente en formant d'étranges retenues.

Le monumental viaduc de la Recoumène, destiné à une petite voie de chemin de fer maintenant supprimée.

Arrivées au pied du Mont Mézenc, neige et glace.

Puis entrées en Ardèche, pneus spéciaux exigés. Là, je fais demi-tour après avoir rencontré une zone entièrement enneigée en grimpette.

       N'importe, c'était chouette !

Nouvelle montée, cette fois par temps maussade, vers la cathédrale, et sa visite.

 On aperçoit Notre-Dame de France sous la voûte

 Arrivée par le côté de la cathédrale - Remarquez le toit ouvragé.

 La nef

Vue rapprochée de la Vierge Noire du maître autel dans son manteau du moment, car elle en change en fonction des périodes liturgiques

L'autre Vierge Noire dans une chapelle de côté

 Une abside ornée de belles fresques

La statue de Saint Jacques Patron des pèlerins

           Parties par un beau soleil, nous avons découvert la vieille ville, perchée dans les hauteurs. J'ai un peu grimpé à l'aventure, munie de mon seul appareil photo, et comme d'habitude sans m'être renseignée ni rien connaître de la moindre histoire des lieux...

      Beaucoup d'endroits étaient fermés - par exemple on ne pouvait pas monter à la chapelle Saint-Michel ; ce fut pour nous plutôt une chance, car toute la partie haute habituellement fermée à la circulation nous était cette fois ouverte, ce qui a permis à ma compagne handicapée de m'accompagner au maximum et de profiter un peu du paysage.

  La chapelle St Michel d'Aiguilhe

 La Chapelle Saint Clair d'Aiguilhe

Première apparition, de dos, de la Statue de Notre-Dame de France 

Chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe vue de plus haut.

 Notre-Dame de France de face, apparue durant la montée

Enfin au pied de la Statue (avant le guichet payant)