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            Avec le retour du soleil et du ciel bleu, quelle lumière ! Mais aussi quel froid...

    Mes lilas ont fleuri, le forsythia et le cerisier aussi, mais les fleurs restent prudemment fermées. Aurai-je des cerises cette année ?

     

    Lilas

      

    Cerisier

     

          Et puis la lune s'est levée, préparant cette Pleine Lune du Bélier qui annonce la fête de Pâques : la fête du Renouveau, de la Résurrection des choses de la nature au Souffle puissant de la Vie !

     

    Lune

     

    Lune du soir

     

     

     


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    Source-image Science & Vie

     

              Dans "La Source que je cherche", Lytta Basset étend plus que jamais la spiritualité jusqu'à l'universel et en vient, à la fin du second chapitre intitulé "Nourrir la quête", à donner une interprétation plus vaste et plus profonde aux paroles utilisées par Jésus dans la prière qu'Il nous a confiée. 

           Voici ce passage, sur lequel vous pourrez me confier en commentaire votre impression.

    «  J'ai tendance à penser que c'est une quête universelle. Pour deux raisons : Jésus lui-même avait vu venir le temps où nous n'irions plus à la rencontre de Dieu exclusivement dans des lieux religieux [...]. Nous deviendrions sensibles à cette source de toute vie que lui-même appelait le "Père". Nous commencerions à L'entendre nous chercher à mesure que nous vivrions "dans un souffle et dans la vérité" [Jean 4,23] : dans l'authenticité et dans le refus de nous figer seuls avec nous-mêmes.
         Quête universelle, deuxièmement, parce que le "Notre Père" - la seule prière que Jésus ait laissée à ses disciples, à leur demande - pourrait convenir à n'importe quel chercheur de la Source. Je la "traduis" ainsi, dans des mots d'aujourd'hui :

    ‹ Notre Père invisible - ou Toi le Vivant qui nous précèdes et nous désires,
    que ton Nom ne soit jamais réduit à une quelconque réalité terrestre,
    que ton Énergie vienne mettre en lien tous les vivants,
    que ton Désir se concrétise dans notre réalité comme dans le Réel invisible !

      Donne-nous aujourd'hui notre nourriture essentielle !
    Laisse aller nos torts comme nous laissons aller ceux qui nous ont fait du tort !
    Ne nous laisse pas engloutis dans la tentation du Même mais libère-nous des forces du mal

    car de Toi seul viennent l'Énergie des vivants, la Force libératrice et l'Intensité de l'être ! ›

      A-t-on seulement pris la mesure du fait que le nom de Jésus n'est pas même mentionné dans le "Notre Père", cette unique prière que les chrétiens de la première Église allaient adopter un peu comme leur carte d'identité ? Que peut-on comprendre par là ?
         Que jamais le nom de Jésus n'aurait dû, ne devait devenir pomme de discorde entre les humains (encore moins entre les chrétiens). Qu'avec une telle prière il y a de la place pour toute personne assoiffée d'Absolu. Qu'il est temps de reconnaître l'universalité de ce qui est dit là ! Que le clivage n'est sans doute pas entre croyants et non-croyants, chrétiens et non-chrétiens, mais bien plutôt entre ceux qui se laissent "atteindre" par le Réel sous l'évidence des faits observables, et ceux qui ne se laissent pas "atteindre". [...]
         [...] Personnellement, quand le Réel m'atteint, je suis prise à l'improviste ; à tous les coups je ne m'y attendais pas. [...] Quand je raconte ce genre d'expérience, je dis volontiers : "C'était fulgurant". Parce que cela ne venait ni de ma volonté, ni de ma réflexion, ni de mon imagination... »

    Lytta Basset, "la Source que je cherche",
    éd. Albin Michel 
    p 152-154 avec quelques coupures

     

        Il est important de retenir que ce qui surgit, le "Souffle de l'Esprit", est aussi le "tout autre" c'est-à-dire ce qui nous arrache totalement à l'auto-complaisance (qu'elle nomme "la tentation du Même").

        Plus encore que Jean-Yves Leloup, elle ouvre vraiment la voie à une rencontre parfaite entre les courants spirituels de toutes origines pour les faire se rencontrer à leur sommet, qui est en réalité leur origine commune, loin de tout enseignement et de toute tradition codifiée : le ressenti ; l'expérience.

     

     


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    Paroles de Mooji

     

     

    Sans la lumière du soleil,
    Rien ne peut être vu.
    La lumière est le plus grand sculpteur.
    Elle révèle les formes de toutes choses.
    Salutations au soleil.

    Sans la lumière de la conscience,
    ni le soleil ni sa lumière
    ni rien d'autre ne peut être vu.
    Salutations à la conscience.

    Sans toi, où est le monde ?
    Sans toi, qu'est-ce qui percevrait
    le jeu de l'existence ?
    Dans le satsang, on te conduit encore et encore
    vers la conscience, qui est ta propre lumière.
    Tu viens à redécouvrir que
    la conscience elle-même est la source
    de toute manifestation et que sans elle,
    rien ne peut être perçu comme existant.
    Tu es à la fois la conscience et simultanément
    celui qui perçoit la conscience en action.
    Te rends-tu compte de cela ?
    Sans toi qui perçois la conscience,
    ni la conscience ni son contenu n'existent.
    L'univers est... parce que tu es.
     
    ~ Mooji
    (facebook, publication du 15 mars 23)
     
     
     

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            Depuis mon retour de Perpignan et mes nombreuses pérégrinations d'origine familiale, je me suis retrouvée bloquée par une jambe extrêmement douloureuse et n'ai plus fait grand chose, sinon poursuivre à petite dose ma lecture de "La Source que je cherche" de Lytta Basset : un livre attachant car elle y met beaucoup d'elle-même et sa propre expérience est un véritable enrichissement.

          J'évoquais aussi mon désir de faire éditer mon ancien blog, mais quel travail ! Disons que cela m'apporte surtout le plaisir de replonger dans de délicieux souvenirs. Eh oui, l'âge apporte ce besoin de se poser et de se souvenir...

          Mais enfin cela devient lassant, et dès que le froid polaire nous a enfin lâchés et que la pluie a revivifié nos terres desséchées, j'ai essayé de reprendre de l'exercice, ce qui m'a été plus que bénéfique au physique comme au moral. Ouf !

         Cependant toujours pas de nouveautés à évoquer sur ce blog, sinon cette douce ambiance à la maison, dans un calme retrouvé sans douleurs.

     Sweet home

     

             Faire chaque jour le feu de bois dans un insert qui s'encrasse très vite, déjà une performance dont on goûte avec bonheur la récompense ensuite.

               Et découvrir de nouvelles musiques particulièrement belles, telles "Les Eaux Célestes" de la charmante Camille Pépin exécutées hier soir en première mondiale par l'Orchestre Symphonique de Francfort (qui en était le commanditaire) en direct sur youtube, quelle joie aussi ! Cette oeuvre particulièrement touchante va bientôt paraître avec d'autres de la même veine (et de la même compositrice prodige) sur un CD annoncé pour le 14 avril. Je l'ai déjà précommandé.

     

    Concert

     

              Retrouvez ici cette prestation, suivie du Concerto pour 2 pianos de Francis Poulenc magnifiquement interprété par les frères Jussen, pétillants d'enthousiasme, puis du Prélude à l'Après-midi d'un Faune de Claude Debussy et enfin d'Amériques d'Edgar Varèse. Que de la musique française, avec un orchestre accompli et un public chaleureux : ils sont si sympathiques ces allemands ! L'oeuvre de Camille est la première au programme, et ensuite elle descend saluer et reçoit un bouquet... Que du bonheur.

     


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          Comme certains d'entre vous on dû le remarquer, je visite chaque jour mon ancien blog "l'Instant Secret" qui était signé Aloysia, car désireuse d'en tirer un livre-souvenir (un "blook"), je suis forcée de transcrire chaque article en PDF, le système de transfert ne fonctionnant pas avec eklablog. 

         C'est un gros travail mais aussi beaucoup de plaisir à revivre des moments très anciens, puisqu'il a été commencé en 2005. Pour partager avec vous ces redécouvertes, voici l'article publié le 5 mars 2006 ! On y rencontre la neige, et devant un gros bonhomme, mes deux petits-fils aînés, qui ont aujourd'hui 21 et 18 ans...

     

    Par Aloysia* dans Poèmes sur la nature le 5 Mars 2006 (voir ici)

     

          Hier soir il neigeait... J'ai écrit ce poème.

         Neige tardive

      

    Il neige
    À petit bruit
    Grésillement diffus
    Dans le soir qui descend
    Il neige
    À lents flocons
    Que la brume épaissie
    Avale peu à peu
    Tout s’efface et blanchit
    Mouillé
    Transi


    Giclez flocons gifleurs
    À l’arrivée au sol
    Nous voulons le printemps
    Nous voulons la douceur
    Pas votre froide étreinte
    Pas vos mains grelottantes


    Le pigeon roucoulait
    L’alouette chantait
    La jonquille essayait de montrer son museau
    Mais l’hiver est tenace
    On l’a trop applaudi
    Il nous donne son bis
    Une bise fugace

      

         Mais ce matin voici ce que nous découvrons : 

     Neige tardive

     

    Neige tardive
    (cette image peut être agrandie, pas les autres)

     

    Neige tardive

     

     

     


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