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            La menace invisible qui pèse sur nous, alliée à notre immobilité forcée et à tout ce que les médias diffusent, fait qu'une grande angoisse semble tombée dans notre inconscient collectif, que nous en soyons conscient ou non.

         Heureusement beaucoup d'entre nous relaient par mail, blog ou sur les réseaux sociaux des images, musiques, attitudes ou des textes porteurs d'amour et de réconfort, et ainsi nous nous guérissons les uns les autres.

            J'ai trouvé pour ma part ce chant doux et fort, interprété en anglais et sanskrit par une anglaise ("Gaiea Sanskrit"), qui permet de supplier la forme féroce de Shiva (encore appelé Vishveshvara) de nous affranchir de cet ennemi invisible qui nous éloigne de notre véritable nature profonde.

            Dans ce clip, après l'énoncé du premier paragraphe quelques explications sont d'abord inscrites en anglais sur les circonstances d'apparition de ce mantra ; puis le texte, affiché en sanskrit, est chanté en toile de fond dans cette langue puis de plus près par la chanteuse elle-même dans sa traduction anglaise, dans une très belle atmosphère musicale qui apaise et élève.

           Vous en trouverez ci-dessous la traduction en français, et si vous voulez consulter la page youtube originale, un long commentaire en anglais sous la vidéo (en cliquant sur "PLUS"), qui développe les bienfaits de ce chant sur la santé physique et psychique. 

     

     

    Il y a tout en ce moment
    il y a tout il y a tout en ce moment
    perdu dans le bleu profond
    perdu dans le bleu profond

    Que le tonnerre rugisse
    envoyant mille éclairs
    à travers le ciel

    Les dieux de la guerre
    qu'ils frappent un millier de fois
    L'amour ne meurt jamais

    Que le soleil évapore [tout]
    dans l'air électrique
    L'amour reste
    inchangé

    Il y a tout il y a tout en ce moment
    perdu dans le bleu profond
    perdu dans le bleu profond

     

     

        L'interprète ajoute en exergue :

    « Et la pluie est tombée, et les inondations sont venues, et les vents ont soufflé et ils ont frappé cette maison; mais elle n'est pas tombée car elle était fondée sur le roc. » (Matthieu 7,25)

     


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    Que Noël vous apporte

    La paix du cœur

    La douceur de vivre

    La joie d'aimer

     

     

    Noël

     

     

    De tout cœur avec vous

    Mâyâlîlâ

     

     


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         Quelle découverte que cette magnifique prière, par l'intermédiaire de l'interprétation qui en est donnée au bas de cet article !

          J'en ai cherché la traduction sur Wikipedia, et la transcription du texte original dans les commentaires des enregistrements rencontrés sur youtube. À cette occasion j'ai été surprise de découvrir que la mélodie traditionnellement chantée ou jouée est, quoique de style plutôt sentimental, totalement occidentalisée et donc terriblement affadie par rapport à celle (d'où provient-elle ?) exécutée devant Mooji.

        Autant les interprétations contemporaines me rappellent de banales chansons d'amour, autant celle qui m'a émue et que je vous propose d'écouter évoque la véritable "Attente de Dieu", l'appel d'un coeur assoiffé de son Créateur.

        Pour ce texte prodigieux, il faut souligner que chacun de ses quatre versets commence par une lettre du fameux tétragramme qui forme le "Nom Divin" : Yod, Hé, Vav, Hé.

     

     

     

     1er paragraphe - Yod

    « Compagnon de l’âme, Père miséricordieux, incite Ton serviteur à réaliser Ton désir.
    Il accourra alors comme un cerf, pour se prosterner devant Ta grandeur !
    Douce est pour lui Ton affection, plus suave que le miel le plus pur. » 

    2e paragraphe -

    « Source rayonnante de ce monde, mon âme languit, dolente de Ton amour.
    Je T’implore, mon Dieu, guéris-la donc, en lui dévoilant la splendeur de Ton éclat ! Elle se ranimera et la santé elle recouvrera, pour Te servir à jamais.»

     3e paragraphe - Vav

    « Ô Vénérable, que s’éveille Ton émoi, prends en pitié Ton fils qui Te chérit tant.
    Car au plus profond de lui, à contempler la magnificence de Ta puissance il aspire ! Je T’en prie, mon Dieu, désir de mon âme, ne tarde pas, ne Te dérobe pas. » 

    4e paragraphe -

    « Révèle-Toi, Ami intime, sur moi Ton pavillon de paix déploie. Éveille la Terre à Ta gloire, et nous exulterons, ferons éclater notre joie !
    Hâte-Toi, Bien-aimé, il me tarde de te rencontrer. Accorde-moi, je Te prie, Ta tendresse comme au temps passé. »

     
    Transcription :

    Verset 1

    Yedid Nefesh av harachaman, meshoch avdechah el retzonechah,
    ya'arutz avdechah kmo ayal, yishtachave el mul hadarecha,
    ye'erav lo yedidotecha, minofet tzuf v'chol ta-am.

    Verset 2

    Hadur nae ziv ha-ōlom, nafshi cholat ahavatecha, ana el na refa na lah,
    beharot lah noam zivach, az teetchazeik v'titrapei, v'hayta lah simchat olam

     Verset 3

    Vatik yehemu na rachamecha, v'chusah na al bein ahuvecha,
    ki ze kama nichsof nichsafti, lir'ot m'heiro b'tiferet uzecha,
    eile chamdah libi, v'chuso na v'al titalom.

     Verset 4

    Higalei na ufros chavivi alai, et sukat shlomecha, ta'ir eretz mich'vodecha,
    nagila v'nism'cha bach. Maheir ahuv ki va moed, v'choneinu kimei olam.

     

     


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    « Agneau de Dieu

    Qui enlèves le péché du monde,

    Donne nous la Paix. »

     

       Qu'est-ce que cet Agneau, sinon celui qui est suffisamment innocent pour accueillir sans jugement ni rejet aucun, dans une acceptation parfaite, tout ce qui se présente à lui ?

         Cet Agneau est "de Dieu", car il n'est pas "né du sang ni d'un vouloir de chair ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu" (prologue de l’Évangile de Jean, verset 13) : en effet la chair est faible et soumise aux jugements du mental.

        Ainsi, cette attitude "enlève le péché du monde", celui qui consiste en l'étiquetage des objets perçus afin de les cristalliser et de leur ôter leur pouvoir de vie en perpétuelle évolution.

         Enfin cette attitude, parce qu'elle libère de l'action néfaste du mental, apporte la Paix profonde.

     

          Mais ici l'erreur consiste à considérer l'Agneau comme extérieur à soi, alors qu'il est nous-même, notre véritable Soi.

           De même, dans la prière catholique destinée au Christ, le "Gloria", il est fait une distinction entre "Jésus-Christ, le Fils Unique de Dieu", et "l'Agneau de Dieu, le Fils du Père" : tandis que le premier est notre Maître, celui qui nous montre la Voie, le second est nous-même, le disciple qui a assimilé cette voie.

     


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       Cette belle prière enseignée par Jésus et intitulée "Notre Père", j'aime à l'énoncer comme si elle était déjà réalisée.

        En effet, ne sommes-nous pas entièrement soutenus par Celui qui porte aussi l'Univers entier en Son Sein ? Avons-nous la moindre influence sur le cours de nos vies, sur le cours des événements qui régissent le monde ? Bien sûr, nous faisons de notre mieux, mais ultimement le mieux est toujours de nous en remettre à Lui et de L'écouter, car nous ne sommes les auteurs ni de nos corps, ni de nos émotions, ni par conséquent de nos pensées...

        La seule chose que nous puissions demander est donc de savoir reconnaître ce que nous avons déjà reçu ; et de nous abandonner totalement à ce Don merveilleux.

      

    Notre Père, qui es au-delà de Tout,

    Que Ton Nom soit glorifié !

    Car Ton Règne s’étend sur toute chose

    Et Ta Volonté se réalise en Tout.

     

    Constamment Tu nous offres Ton Pain véritable ;

    Tu effaces de nos cœurs les erreurs,

    Faisant de tous nos frères ;

    Tu nous gardes des voies d’égarement

    Et nous délivres de l’emprise du mental.

     

    À Toi, Puissance et Gloire,

    Ferveur, Adoration,

    Rayonnement et Splendeur,

    Dans l’infini du Temps !

     

     

     


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